Grand'goule, dragon mythique de Poitiers
- grand goule email
- 6 Produits
8,00 € TTC
Source Wikipedia :
La bête, décrite comme un dragon monstrueux, aurait vécu au temps de Sainte Radegonde, donc au vie siècle de notre ère.
Elle vivait au fond du Clain, et, lors de la montée des eaux, entrait dans les caves labyrinthiques qui traversaient le sol poitevin.
Elle venait souvent dans les caves de l'abbaye Sainte-Croix, et dévorait toutes les malheureuses moniales qui s'y aventuraient.
Désireuse d'en finir avec la bête, Radegonde s'arma d'une petite croix, puis d'eau bénite, et, une fois face à face avec la bête, l'aspergea, dit une prière, et la bête disparut dans d'atroces souffrances.
---
La légende est une des plus populaires de Poitiers, et elle est liée à la tradition festive de la ville.
En 1677, l'abbesse de Sainte-Croix fit commande à l'ébéniste poitevin Jean Gargot d'une effigie en bois de la Grand'Goule, destinée aux processions du 13 août (jour de la Sainte Radegonde). Le dragon était promené dans les rues, et la tradition voulait que les enfants y jettent des petits gâteaux – appelés casse-museaux – en disant cette prière : « Boune sainte vermine, priez pour nous ! » Cette procession s'est arrêtée au xixe siècle, et le dragon de bois, après avoir séjourné dans le grenier du Grand Séminaire de Poitiers, se trouve dans les collections du musée Sainte-Croix.
Si la légende est une variante locale du combat entre le bien et le mal, inspiré de la lutte de saint Michel contre Satan sous forme de dragon, la bête est devenue par la suite une figure protectrice, comme l'évoque la prière. On retrouve des légendes semblables, à Tarascon par exemple, avec la tarasque terrassée par Sainte Marthe, Metz avec la légende du Graouilly ou encore Saint Romain qui libère Rouen de la Gargouille.
Vous êtes plus intéressé ? la suite à lire sur Wikipedia